Terre de mémoires  s’articule sur une base originale et collective : sa spécificité se fonde sur l’apprentissage et la transmission du savoir autour du concept d’inhumanité, dont la définition a été précisé ci-dessous par Anouk Bertaux. Ce projet lancé en septembre 2021 se déploie sans contrainte géographique ni temporelle.


Cliché : Mémoires du temps, Yaoundé, 2021, Steve Simeu

Mémoires du temps, Yaoundé, 2021, Steve Simeu

Né en réaction face à la hausse des violences et la persistance de faits humains tendant à la perte d’humanité à l’échelle mondiale, ce projet se veut être une tentative de ré-humanisation. Terre de mémoires mêle différentes ressources, en perpétuelle évolution, d’origines plurielles et secteurs artistiques variés afin de garantir une mouvance et une adaptation constante.


« L’inhumanité est une action physique ou psychique tendant à la dégradation de l’espèce humaine en tant qu’individu. Ces actions intentionnelles par une personne ou groupe tiers visent la destruction, la perte d’humanité d’un individu ou d’un groupe par différents procédés. » Anouk Bertaux


Cliché : L’école primaire publique, Georges Tankam, 2019

Trois axes de travail

Le premier axe consiste en la formation auprès des structures publiques et privées, autour de la pédagogie et l’enseignement de ce que sont ces inhumanités à l’échelle locale des interventions (origines, conséquences et perspectives d’avenir). Terre de mémoires s’adapte donc constamment et agit avec les acteurs locaux.

Le second axe est la réalisation d’ateliers d’expression artistique, à destination de tout public et dans différents pays. Ces ateliers seront assurés avec le partenariat d’artistes de tout horizon, dont le travail est en lien avec les inhumanités. Les thématiques seront non seulement axées sur le sujet même de Terre de Mémoires, mais aussi les prémices de ces inhumanités, parmi lesquels le racisme et les discriminations. C’est par la coopération et la valorisation des artistes de ces disciplines, que se forgeront les ateliers d’apprentissage et de transmission du concept d’inhumanité permettant une meilleure connaissance et expérience collective.

Enfin le dernier axe est dédié à la valorisation, en parallèle de la transmission et de la formation ; Terre de mémoires se veut être un outil d’accompagnement et de valorisation des artistes choisis.

Texte de Christian Présent


Important : Terre de mémoires n’est pas un projet à but humanitaire ni documentaire mais à objectif social et artistique.
L’oeuvre « Terre de mémoires » est une oeuvre soumise à la propriété intellectuelle à l’INPI et la SACD.

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